COD -19 : VOUS QUI ÊTES DÉSESPÉRÉS.

Publié le par Alain Renaud

Vous qui êtes désespérés

Vous êtes malades, contaminés par le coronavirus, vous avez des enfants contaminés, des frères, des sœurs, des proches, certains sont retournés à la terre qui les a vus naître et pour vous l'existence ne semble plus avoir de sens.

Vous n'êtes pas encore contaminés, mais vous craignez de l'être.

Vous un soignant, mais ceux qui sont censés vous protégez ne vous donnent pas de masques ou en quantité insuffisante et encore moins de combinaisons étanches qui seuls vous protégeraient entièrement.

Vous êtes un simple citoyen et il vous faut vous ravitailler, mais là encore sans le masque qui pourrait vous protégez davantage.

Vous êtes désespérés. La peur vous a envahi. Personne ne semble avoir d'oreilles pour votre bouche. Personne ne peut ressentir ce que vous ressentez. Il y a désormais un monde entre vous et les autres.

Vous êtes Seul. Vous êtes seul, isolé, vous vivez dans un petit espace sans terrasse ni jardin, vous vous sentez abandonnés, inutiles. Pourquoi vivre encore ? Pourquoi cet exil ? Il ne vous reste plus qu'à attendre la mort ? Les mots ont-ils encore un sens ?

Vous êtes faibles, impuissants, sans force, sans espoir. La nuit semble désormais l'emporter sur le jour.

Tout ceci est, hélas, hélas, hélas vrai.

Mais dites-vous bien que vous n'êtes pas seuls ! Vous n'êtes pas seuls ! Vous n'êtes pas seuls ! Chacun reprend espoir devant un désespéré. L'Hiver ne veut plus laisser place au Printemps. Mais le Printemps est juste là derrière les nuages noirs de la tragédie. Derrière ce cauchemar, derrière cette peur, derrière ces larmes, derrière ce malheur, derrière cet accablement.

Il reviendra. Il va revenir. La Vie triomphera à nouveau de la mort. La Lumière rejaillira des ténèbres. Ouvrez votre fenêtre. Laisser entrer l'air et la lumière. Regardez le ciel, les nuages, les oiseaux qui passent. Déjà la nature refleurit. L'herbe repousse, les bourgeons sortent. Demain sera beau, demain sera grand, demain sera.

N'écoutez pas les oiseaux de malheur. N'écoutez pas ceux qui disent savoir.

La science de la vie n'est pas la science dure et absolue des mathématiques.

Elle tâtonne, elle cherche, elle hésite, elles se divisent entre théories opposées, entre médecins et scientifiques comme à l'époque de Pasteur, seul contre tous avec Koch.

Elle finira bien par trouver le remède.

Pour vaincre le mal, la science qui contribue à guérir les corps est une arme fondamentale tout comme peut l'être si souvent la prévention et tout ce qui contribue au renforcement du corps.

Mais l'âme est dans le corps et nous sommes corps et âme.

Et si votre âme faiblit, si la peur vous domine, si vous devenez faibles, si vous n'avez plus d'espérance, si vous n'entretenez pas votre corps, si vous mangez n'importe quoi, vous devenez une proie pour le mal qui nous assaille.

Vous qui êtes désespérés, n'oubliez jamais de toujours chercher dans la nuit la lueur de l'espérance.

C'est elle et d'abord elle qui vous sauvera.

Courage ! Courage ! Courage !

Demain le soleil brillera à nouveau dans notre ciel.

 

 

 

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